Cubainformación TV entrevista a Aura Lolita Chávez Ixcaquic, lideresa del Consejo de Pueblos K’iche’s por la Defensa de la Vida, Madre Naturaleza, Tierra y Territorio, de Guatemala. Víctima de atentados contra su vida por su defensa de los derechos de las comunidades indígenas frente a ciertos proyectos de empresas transnacionales, en junio llegó a Europa como refugiada.
Le preguntamos ¿por qué en un país –Guatemala- que nos dicen es una democracia, dirigentes indígenas tienen que buscar refugio? Su respuesta es clara: Guatemala es una falsa democracia, un estado entreguista a los intereses transnacionales mezquinos, especialmente de EEUU, pero también de Europa.
Un país donde el 70 % de las tierras está en manos de un 2 % de la población, la oligarquía criolla, sea tradicional o emergente.
En los medios de comunicación europeos no hacen más que hablar de Venezuela o Cuba, sobre sus problemas, reales o inventados, y rara vez dicen algo sobre Guatemala. Lolita nos explica por qué: los medios son un "arma de ataque contra ciertos estados que han determinado ser democracias, experiencias autónomas de desarrollo y que tienen vínculos reales con los pueblos revolucionarios". Mientras, a EEUU y a Europa -y a sus medios de comunicación- "no les conviene que se sepa la verdad de Guatemala, que es un territorio en disputa, absolutamente militarizado", precisamente para la defensa de los intereses las empresas transnacionales.
En Guatemala se construye "un falso desarrollo" y un falso bienestar. Mientras, en las comunidades indígenas existe un 80 % de pobreza, y mueren muchos niños y niñas por desnutrición sin que nadie se acuerde de ellos.
Los Acuerdos de Paz de Guatemala -el acuerdo final y definitivo se firmó el 29 de diciembre de 1996- fueron, para Aura Lolita Chávez Ixcaquic, "falsos", y básicamente fueron aprovechados para la introducción de leyes que permitieron la entrada de las transnacionales, que se adueñaron del territorio y los recursos del país.
Edición: Ana Gil. Realización: Ivana Belén Ruiz.
"Entretien télévisé avec Aura Lolita Chávez Ixcaquic, leader du Conseil des Peuples K'iche pour la défense de la vie, Mère Nature, Terre et Territoire, du Guatemala. Victime d'attaques sur sa vie pour sa défense des droits des communautés indigènes devant certains projets de compagnies transnationales, elle est arrivée en Europe en juin en tant que réfugiée.
Nous lui demandons pourquoi dans un pays - le Guatemala - qu'on nous dit être une démocratie, les dirigeants autochtones doivent chercher refuge? Sa réponse est claire: le Guatemala est une fausse démocratie, un état de soumission aux petits intérêts transnationaux, en particulier des États-Unis, mais aussi de l'Europe.
Un pays où 70% de la terre est entre les mains de 2% de la population, l'oligarchie créole, qu'elle soit traditionnelle ou émergente.
Un pays où 70% de la terre est entre les mains de 2% de la population, l'oligarchie créole, qu'elle soit traditionnelle ou émergente.
Dans les médias européens, ils ne font que parler du Venezuela ou de Cuba, de leurs problèmes, réels ou inventés, et ils parlent rarement du Guatemala. Lolita explique pourquoi: les médias sont une «arme d'attaque contre certains États qui ont décidé d'être des démocraties, des expériences autonomes de développement et ont de véritables liens avec les peuples révolutionnaires». Pendant ce temps, les États-Unis et l'Europe, et leurs médias, "ne veulent pas la vérité du Guatemala, qui est un territoire contesté, absolument militarisé", précisément pour la défense des intérêts des sociétés transnationales.
Au Guatemala, un «faux développement» et un faux bien-être sont construits. Pendant ce temps, dans les communautés indigènes, il y a 80% de pauvreté et de nombreux enfants meurent de malnutrition sans que personne ne s'en souvienne.
Les Accords de paix du Guatemala - l'accord final et final a été signé le 29 décembre 1996 - étaient, pour Aura Lolita Chávez Ixcaquic, «faux», et ont été essentiellement utilisés pour l'introduction de lois permettant l'entrée de transnationales, qui a pris le territoire et les ressources du pays.
Édition: Ana Gil. Réalisation: Ivana Belén Ruiz.
Édition: Ana Gil. Réalisation: Ivana Belén Ruiz.
Traduit par Jemi BAYART.
Comentarios
Publicar un comentario